Le Centre Missionnaire a vu le jour au début des années soixante. Il a été fondé par le pasteur Yvon Charles, fidèlement épaulé et soutenu par son épouse Anne-Marie ; dans le but de prouver modestement la réalité de l'existence de Dieu sur le terrain concret des...
Les historiens, les livres et le Centre Missionnaire…
un survol succinct et partiel de différents ouvrages qui font mention de cette œuvre fidèle, « qui est là-bas au cœur de la Bretagne : fondé sur le roc de la Parole de Dieu ! »
Par les amis du CMEB | 17 mai 2021
Depuis plus de 50 ans maintenant, le rayonnement spirituel du Centre Missionnaire dépasse les frontières de la Bretagne pour être connu par un très grand nombre de pasteurs et de chrétiens en France, et ailleurs…
Ce lieu, où la Parole de Dieu est prêchée avec fidélité est un signe de la Présence du Dieu vivant et une source profonde de bénédiction, qui a un impact notable dans la vie de nombreux chrétiens.
Il n’est donc pas étonnant qu’une simple recherche bibliographique révèle que nombreuses ont été les personnalités du monde religieux à venir au Centre Missionnaire, soit pour une visite, soit pour participer aux rencontres interdénominationnelles ou bien par amitié fraternelle. Ainsi par exemple le pasteur Jacques Maury (président de l’Église Réformée de France, puis de la Fédération protestante de France), G. Appia, A. Nicolas (délégués à l’œcuménisme), Jacques Stewart, J.A. De Clermont (présidents de la FPF), Pierre Chrétien, Louis Schweitzer (secrétaires généraux de la FPF), le professeur Geoltrain de l’École Pratique des Hautes Etudes (EPHE), spécialiste de la traduction de la Bible, le pasteur Freychet, le père D. Sicard, le RP Jean-Paul Regimbal, et bien d’autres encore…
Comme plusieurs autres œuvres chrétiennes fidèles à la Parole de Dieu, il est vrai que le Centre Missionnaire ne peut passer inaperçu… Sa création impressionne, sa vocation et son action intéressent, son témoignage interpelle… « Une telle ouverture – de part et d’autre – ne peut être ignorée » expliqua « Le Protestant de l’Ouest » (Mensuel de l’Église Réformée). « Communion », périodique rédigé par la communauté des diaconesses de Reuilly… dit également : « Carhaix (NDLR : il faut comprendre le Centre Missionnaire) est engagé dans des relations fraternelles avec les différentes églises chrétiennes. (…) Attentifs et ouverts, ils demeurent très fermement fondés sur les enseignements de la Bible comme références intangibles. Ils prient pour que les barrières mises par l’adversaire, par les hommes ou héritées du passé, disparaissent et que tous puissent se reconnaitre frères en Jésus-Christ… ».
Le Centre Missionnaire de Carhaix et son fondateur le pasteur Yvon Charles, ont souvent fait l’objet de mentions ou d’articles historiques, que ce soit par la très réputée Société d’Histoire du Protestantisme Français (fondée en 1852) ou bien dans un livre de référence : « La France Protestante, Histoire et lieux de mémoire » ou encore dans le Dictionnaire Biographique des Protestants Français, entre autres…
De même, de nombreux articles ont paru concernant le Centre Missionnaire, dans des journaux français et étrangers : Suède, Norvège, Danemark, Suisse, etc.
Nous proposons donc dans la continuité de l’analyse historique et spirituelle de l’œuvre, un survol succinct et partiel de différents ouvrages, journaux, magazines qui ont publié des articles sur le Centre Missionnaire ! Nous en avons ici sélectionné quelques-uns, en privilégiant leur diversité.
Voici donc le premier article de la série qui débute avec la présentation de différents ouvrages, qui font mention de cette œuvre fidèle, « qui est là-bas au cœur de la Bretagne, sur la colline de Coatilouarn : fondée sur le roc de la Parole de Dieu ! » (Revue ACE)
I- Le Centre Missionnaire… Sujet de reconnaissances historiques :
1) DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES PROTESTANTS FRANÇAIS DE 1787 À NOS JOURS : A-C. SHPF, France, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2015 :
Une œuvre considérable, prévue en un total de 4 volumes, qui présente une base de données biographiques et généalogiques de protestant(e)s français de 1787 à nos jours. Ces travaux sont dirigés et réalisés par les professeurs et historiens Patrick Cabanel et André Encrevé, deux des principaux historiens du protestantisme en France, membres du Comité de la SHPF (Société de l’histoire du protestantisme français).
Depuis «La France protestante» des frères Haag en 10 volumes publiés entre 1846 et 1859, aucun ouvrage de cette envergure ne s’était attaché au protestantisme français. Ce Dictionnaire qui va de la fin des persécutions (édit de 1787) à nos jours prend en compte l’ensemble des secteurs de la société où des protestants se sont illustrés (industrie, arts, éducation, politique, etc.). Un inventaire sans précédent de ce que réformés, luthériens, et membres des autres dénominations protestantes, ont apporté à la France… Le tome 1, publié en janvier 2015, traitait des lettres A, B, C, et une notice spécifique très fournie est consacrée au pasteur Yvon Charles ! En voici quelques lignes :
CHARLES Yvon
Pasteur fondateur du Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne. Morlaix, 13 septembre 1938.
(…) Formé au journalisme, puis devenu pasteur en 1962, il crée en 1966 à Carhaix le Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne (CMEB), qui se situe dans la lignée des œuvres d’évangélisation mises en place au XIXe siècle par les missionnaires gallois en Bretagne : Église locale, équipe missionnaire communautaire, lieu de retraites spirituelles, de formation pastorale, d’édition…
Yvon Charles a consacré une grande partie de sa vie à l’œcuménisme, à la fois interne aux différents protestantismes et externe avec Clément Le Cossec (V. notice), dont il est un proche et aux côtés duquel il collabore à la rédaction et l’édition des Documents Vie et Lumière, il se rend au Conseil œcuménique des Églises puis, en 1970, aux États-Unis, pour y enquêter sur les catholiques charismatiques.
(…) Charles a participé, dès leur origine en 1974, aux rencontres œcuméniques nationales de Chantilly, et a établi des contacts avec les chrétiens d’Orient, des orthodoxes, le Vatican, le judaïsme français et israélien. Il a participé aux travaux de la FPF, dont le département de recherches communautaires s’est réuni au CMEB à deux reprises, en 1980 et en 2000.
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2) LE RENOUVEAU CHARISMATIQUE PROTESTANT EN FRANCE (1968-1988). Evert Veldhuizen, France, thèse, 1995 :
Une thèse de doctorat en histoire des religions, soutenue en Pas moins de 1276 pages en deux volumes – pour cette thèse assez importante par son champ d’étude et par son enquête sûre auprès des pasteurs du mouvement charismatique – qui traite du renouveau charismatique protestant en France.
L’auteur explique que l’enquête effectuée en 1970 au Canada et aux USA, par les pasteurs Yvon Charles et Clément Le Cossec, pour étudier le développement du mouvement charismatique en milieu catholique, aura un grand retentissement en France et est un des éléments favorisant le développement de ce mouvement dans le catholicisme français…
La thèse a ensuite été reprise sur 3 pages (pp. 729-731) en 1998 dans le volume 144 du célèbre Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français (BSHPF), une ancienne revue historique publiée par la Société d’histoire du protestantisme français (SHPF) de 1852 à 2015 :
(…) « Les charismatiques sont aujourd’hui au nombre de 120 000 et avec les 130 000 pentecôtistes représentent 9 % du protestantisme actuel ; d’influence essentiellement américaine, puis galloise.
C’est donc par la filière galloise dont la tête de pont est le Centre Missionnaire de Carhaix (…) que le mouvement se développe en France au début des années 1960 autour des pasteurs : Yvon CHARLES et Clément LE COSSEC (animateur de la mission évangélique Tzigane dès 1947) qui effectuent un voyage décisif aux États-Unis en 1970. »
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3) LES COMMUNAUTÉS NOUVELLES : nouveaux visages du catholicisme français. Olivier Landron, France, Cerf, 2004 :
Un ouvrage dense qui, comme son titre l’indique, explore les communautés nouvelles – pour une bonne part inspirées par le Renouveau charismatique – qui ont fleuri en France depuis les années 60.
En effet, « une centaine de communautés nouvelles, qui cherchent les sources de la tradition religieuse et de la vie chrétienne, ou qui s’inspirent du mouvement pentecôtiste américain, voient le jour dans les années qui suivent immédiatement le concile Vatican II (1962-1965). Ainsi, ce livre issu d’une thèse, paru en 2004 aux éditions du Cerf, a pour objet de retracer l’histoire de cette « nébuleuse » de communautés dites « nouvelles » de manière académique ; l’auteur développe effectivement un plan en trois parties : les racines des communautés nouvelles, leur diversité et leurs liens avec la société. »
Dans ce livre de cinq cents pages environ, une abondante partie traite du Centre Misionnaire de Carhaix et de son influence dans le renouveau charismatique en France. Voici un extrait :
« L’année 1970 marqua une étape dans les relations entre les charismatiques protestants et catholiques. Les pasteurs Clément Le Cossec et Yvon Charles (qui avait une formation de journaliste) effectuèrent un voyage aux États-Unis, marquant pour eux, dans le but de réaliser une vaste enquête sur le courant charismatique. (…) (Ils rencontrèrent : David du Plessis, Charles Smith, David Wilkersson, Kevin Ranaghan, et également Jean-Paul Regimbal au Québec)
À la fin de l’année 1971, le Centre Missionnaire de Carhaix reçut le père Jean-Paul Regimbal. Sa venue en France fut rendue possible après que le pasteur Yvon Charles eut officiellement contacté les supérieurs de l’ordre trinitaire et que le Centre eut assumé tous les frais de voyage.
Yvon Charles proposa au prêtre québécois d’assister à la rencontre pastorale interconfessionnelle biannuelle organisée par le Centre Missionnaire de Carhaix. (…) Le Centre de Carhaix, ce qui est moins connu, permit à de futurs responsables catholiques du Renouveau de découvrir le courant œcuménique du Renouveau (…) Mais dès 1973, en particulier au moment du rassemblement de Viviers, quelques frictions apparurent entre catholiques et protestants charismatiques. Ainsi, les pasteurs Yvon Charles et Clément Le Cossec décidèrent de ne pas participer aux rassemblements ardéchois : ils prenaient leurs distances par rapport à un Renouveau charismatique français où les catholiques commençaient à devenir majoritaires… »
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4) DU GHETTO AU RÉSEAU : le protestantisme évangélique en France (1800-2005). Sébastien Fath, Suisse, Labor et Fides, 2005 :
«Aujourd’hui, la France compte 350 000 protestants évangéliques, soit sept fois plus qu’après la Seconde Guerre mondiale. Mais qui sont ces fidèles évangéliques ? Comment se caractérise leur foi ? Quel est leur profil social et religieux ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage accessible répond… Complété d’un glossaire, d’une chronologie, de cartes et d’un index, ce livre représente un outil indispensable pour comprendre ce phénomène religieux…»
Ce livre rend donc compte de la croissance des protestants évangéliques en France, tente de les définir, d’étudier leur profil social et religieux et de cerner la typologie des organisations et des réseaux ; comprendre donc le protestantisme en France. Comme dans ses précédents ouvrages, S. Fath apporte ici plus qu’un simple aperçu dans une démarche historique, sociologique et démographique.
Il mentionne le Centre Missionnaire :
« (…) Pour manifester cette priorité, un centre original, à la fois communauté, lieu de retraite et pôle d’édition, a même choisi de s’intituler « Centre Missionnaire ». Établi en Bretagne à Carhaix (Finistère), animé par le pasteur Yvon Charles, ce Centre Missionnaire défend depuis sa création (1966) un projet d’évangélisation sans frontières.
(…) Le pentecôtisme ascétique a trouvé d’autres relais, notamment au travers du Centre Missionnaire de Carhaix conduit par Yvon Charles. Il représenterait aujourd’hui environ 100 000 fidèles, regroupant une partie des ADD (Assemblées de Dieu), de la Mission Évangélique des Tziganes (MET) et de l’Église apostolique. »
5) LA FRANCE PROTESTANTE : histoire et lieux de mémoire. Henri Dubief, France, Éditions de Paris, 2005 :
Un ouvrage de référence, où « ont été réunis les meilleurs historiens du protestantisme : Marianne Carbonnier, Elisabeth Labrousse, Daniel Robert, André Encrevé, Jean Baubérot, Jacques Poujol, Henri Dubief et Paul Viallaneix. » (Mot de l’éditeur).
Ce livre est un « véritable « résumé panoramique » de notre histoire, il prend sa place à côté des sommes historiques que constituent « L’Encyclopédie du protestantisme », de Pierre Gisel, « L’Histoire du protestantisme » en trois volumes d’Émile Léonard ou encore « L’Histoire des protestants de France », de Charles Bost » explique François Lerch, sur le site internet de l’Église Réformée de l’Oratoire du Louvre !
Constamment augmentées, remaniées et corrigées, ce ne sont pas moins de quatre éditions qui ont été publiées jusqu’à aujourd’hui.
Sur tous les lieux de mémoire en France étudiés par les auteurs, le Centre Missionnaire est la seule œuvre en Bretagne qui fasse l’objet d’un encadré.
6) DES SOUVENIRS PÊLE-MÊLE tome 2. Maurice Ray, Suisse, digimage.org, 2009 :
« Grande figure du protestantisme vaudois, Maurice Ray est connu pour ses multiples actions et campagnes en faveur de l’attachement à l’Écriture sainte et à l’annonce du message biblique ; et pour avoir rédigé 16 livres, dont cinq de théologie pastorale qui sont devenus pour certains, des ouvrages de référence. » Il a en outre beaucoup collaboré à différents journaux comme «La gazette de Lausanne» et était connu comme étant un homme de radio…
Le livre des mémoires du pasteur Maurice Ray se compose en réalité de 800 pages. Elles ont été réduites ensuite par la famille, en deux tomes de 200 pages chacun, pour être publiés sur leur site en 2009, à titre posthume. Dans le tome II, Maurice Ray consacre un paragraphe aux pasteurs Yvon Charles et Clément Le Cossec :
« Je fus mis en contact avec des serviteurs qui marquaient les milieux évangéliques de France. Deux, en particulier : le pasteur Yvon Charles, responsable du Centre missionnaire de Carhaix en Bretagne et rédacteur en chef de la revue très appréciée «Documents expériences». Puis Clément Le Cossec qui gagna à l’Évangile des milliers de Tziganes. Il devint à la fois leur apôtre et leur évêque. »
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→ Voir la page 61 : Des souvenirs pêle-mêle, tome 2 – Maurice Ray
7) L’ŒCUMÉNISME : une nouvelle religion ? Gabriel Mützenberg, Suisse, Farel, 1987 :
Voici un livre solidement étayé écrit par un journaliste et historien suisse connu, qui était également un chrétien engagé : Gabriel Mützenberg !
Dans son livre, paru en 1987, l’auteur s’indigne des concessions de l’œcuménisme devant l’église catholique en affirmant avec force que « l’unité sans vérité n’est qu’illusion ! ». «Artificielle, elle ne fait que masquer les divisions derrière le paravent de monumentales façades et préparer d’autres déchirures… Le chrétien, quelle que soit son obédience, ne peut échapper à la question lancinante de cet ouvrage. » peut-on lire en quatrième de couverture…
Dans son livre, l’auteur fait allusion au Centre Missionnaire de Carhaix et au pasteur Yvon Charles qui ont une grande influence sur le mouvement charismatique en France et explique très bien comment ils ont été parmi les premiers évangéliques français engagés dans l’œcuménisme et pourquoi ils se sont « retirés » non par repli, mais par fidélité !… :
« Tout ce processus de récupération s’est déroulé presque sans heurts. Les non-catholiques, sauf exceptions, ne se sont pas retirés. Ils ont continué sur leur lancée, « tolérants » à l’endroit du culte des images, de la Vierge, des saints voire des reliques… Beaucoup d’entre eux se laissent prendre par la fascination des icônes. Mais c’est vrai aussi d’oecuménisants non charismatiques. La diplomatie de Rome, bien qu’elle ne représente plus d’autre territoire que la Cité du Vatican, n’oublie jamais qu’elle reste politique. Elle joue chez les uns et chez les autres le même jeu. Non sans succès d’ailleurs. Mais il est heureusement des protestants fermement attachés à la Parole de Dieu qui ont eu la sagesse de prendre leurs distances.
Ainsi du « Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne », à Carhaix, qui a publié sous la direction du Pasteur Yvon Charles plusieurs excellentes mises au point 17 (cf. paragraphe suivant). Il ne suffit donc pas – Jésus en avait fermement prévenu les siens – de lire assidûment la Bible. Il faut encore la mettre en pratique et en tirer les conséquences.
17 : «Les Documents « Expériences » » N° 47, 3e trimestre 1982, et 61, 1er trimestre 1986, Centre Missionnaire-F 29270 Carhaix. Que ce soit en France que cette déclaration courageuse se soit exprimée ne m’étonne nullement. Le rassemblement Charismatique de Strasbourg – Pentecôte 1982 – avait montré à quel point les protestants étaient en train de se laisser circonvenir. »
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N’ayant pas trouvé de version en accès libre sur internet, nous invitons ceux qui le désirent à se procurer ce bel ouvrage…
8) EUROPEAN PENTECOSTALISM. EPTA, Pays-Bas, Brill, 2011 :
Il s’agit d’un compte rendu interconnecté des progrès des mouvements pentecôtistes et charismatiques en Europe qui n’a jamais été tenté auparavant en raison de la diversité des langues parlées à travers le continent. C’est chose faite avec cet ouvrage, réalisé par l’EPTA (European Pentecostal Theological Association) et publié en 2011 par la très sérieuse maison d’édition néerlandaise Brill (œuvrant depuis 1683), qui regroupe plus d’une quinzaine de pays, avec autant de professeurs, théologiens et spécialistes, qui offre des perspectives historiques, théologiques et sociologiques sur le pentecôtisme européen.
Dans cette étude pluriculturelle, il est fait mention du Centre Missionnaire avec des références aux Documents « Expériences » ! Le livre n’étant pas consultable entièrement sur internet, voici donc un seul extrait (cliquer sur le lien !) :
9) L’IDENTITÉ PROTESTANTE : étude de la minorité protestante. Yves Bizeul, France, Méridiens Klincksieck, 1991 :
Une thèse de doctorat en sciences des religions, soutenue en approche épistémologique de la recherche sociologique sur le protestantisme actuel… À la base, l’auteur répond à la question suivante pour étayer sa thèse : « Par quels traits différentiels spécifiques l’identité protestante peut-elle être caractérisée ? »
« Y. Bizeul va alors examiner les différents aspects ou traits qu’il retient. Le premier est la référence à l’histoire, à l’événement fondateur : la Réforme, ou la Révocation de l’Édit de Nantes et les persécutions, ou les « Réveils » : points-catastrophes qui ont permis l’émergence de nouvelles identités (Luthériens, Réformés, Évangéliques), l’accent mis sur ces événements variant selon les diverses sensibilités protestantes… » (Fabre Marie-Louise. À propos de « L’identité protestante » In: Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. N°32, 1991. pp. 75-80.)
Dans ce premier point, l’auteur se base entre autres sur le numéro 56 des Documents « Expériences » et y fait abondamment référence, voici un seul petit extrait (parmi une longue analyse) :
« Les rédacteurs (évangéliques charismatiques) des documents Expériences, publiés par le Centre Missionnaire de Carhaix en Bretagne (membre correspondant de la F.P.F. et de son Département de Recherches Communautaires), ont consacré un numéro entier au tricentenaire de la Révocation, portant comme titre : « Les persécutés d’aujourd’hui à la lumière des persécutés d’hier. » De ce numéro, la première contribution du pasteur Yvon Charles (pp. 3-14), donne d’emblée le ton. Charles commence par déclarer (et on ne peut pas ne pas penser à l’allocution du progressiste Jacques Maury citée précédemment) que :
« quand on parle de persécutions, il ne faut pas <…> immédiatement faire appel aux seuls souvenirs historiques, mais bien regarder, en cette fin du XXᵉ siècle, les nombreux pays appelés libres où se manifestent çà et là des velléités inquisitoriales et répressives, prouvant que la vigilance est indispensable ».
II- D’autres références… :
D’autres ouvrages pourraient faire partie de cette liste non exhaustive. Ajoutons que nombreux ont aussi été celles et ceux, historiens comme universitaires, religieux ou non, à faire référence au Centre Missionnaire et surtout aux différentes revues créées et publiées au CMEB, pour étayer, appuyer et confirmer leurs recherches, dans leurs livres, thèses et autres… Sans vouloir être rébarbatif, prenons seulement quelques exemples parmi de nombreuses références (cliquer sur les photos pour lire la description) :
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10) VERS DES SOCIÉTÉS PLURICULTURELLES : études comparatives et situation en France. Actes du Colloque International de l’AFA, Paris, 9, 10, 11 janvier 1986. France, Éditions de l’ORSTOM, 1987 :
Qui cite les Documents Expériences du Centre Missionnaire dans leur recherche :
« Un numéro spécial d’une autre revue pentecôtiste , « Document- Expériences », plus étoffée, a retracé l’histoire du mouvement parmi les Tsiganes (n°19, 1975, 65 p., Centre Missionnaire, 29270 Carhaix). »
→ Voir le livre complet : Acte du Colloque International de l’AFA.
11) INTRODUCTION À LA SOCIÉTÉS MUSULMANE : fondements, sources et principes. Abu-Salielh, Sami A. Aldeeb, Paris, Éditions Eyrolles, 2006 :
L’auteur est Docteur en droit, responsable du droit arabe et musulman à l’Institut suisse de droit comparé de Lausanne, et invite dans spn livre à consulter les Documents Expériences du Centre Missionnaire :
« Voir La Découverte extraordinaire de 8 savants israéliens, document publié par le Centre Missionnaire, 29270 Carhaix en France. »
→ Voir la page 430 : Google Books – Introduction à la société musulmane, de Sami A.A.S.
12) REVUE D’HISTOIRES ET DE PHILOSOPHIE RELIGIEUSES; Presses universitaires de France, 1989 :
Avec la contribution de la Faculté de théologie protestante de Montpellier et l’Université de Strasbourg. (Qui fait référence aux Documents « Expérience » n° 19 – 1975 « Le réveil Tzigane… »)
« Un numéro spécial d’une autre revue pentecôtiste , « Document- Expériences », plus étoffée, a retracé l’histoire du mouvement parmi les Tsiganes (n°19, 1975, 65 p., Centre Missionnaire, 29270 Carhaix). »
→ Voir les références sur Google Books : Revue d’histoire et de philosophie religieuse.
13) DES SOURCES POUR L’HISTOIRE DES FEMMES : GUIDE. France, Bibliothèque nationale de France, 2004 :
Ouvrage dans le but de présenter, aux chercheurs, des séries documentaires et documents remarquables dans le champ de l’histoire des femmes (sous ses aspects sociaux, politiques et culturels). Parmi les références, est cité la revue « Femme Chrétienne » du Centre Missionnaire !
14) LA TOUR D’AUVERGNE : un homme de la Bretagne centrale mort au champ d’honneur. François Moal, France, Nature et Bretagne, 1995 :
Ouvrage qui retrace l’histoire d’une figure populaire de la Bretagne centrale, où il est dit que sur la terre de l’ancien propriétaire Juncker, se trouve un important centre missionnaire protestant évangélique… :
15) UNE AUTRE MANIÈRE D’ÊTRE CHRÉTIEN EN FRANCE : socio-histoire de l’implantation baptiste, 1810-1950. Sébastien Fath & Jean-Paul Willaime, Suisse, Labor et fides, 2001 :
Une analyse socio-historique de la trajectoire d’implantation du baptisme en France, où on peut y retrouver des mentions faites concernant d’abondantes et aimables transmissions d’informations de la part du pasteur Franck Keller, « rattaché au Centre Misisonnaire de carhaix » (sic).
Sommaire
I – Sujet de reconnaissances historiques :
1) Dictionnaire biographique des protestants français, de la SHPF.
2) Le renouveau charismatique en France, d’Evert Veldhuisen.
3) Les communautés nouvelles, d’Olivier Landron.
4) Du ghetto au réseau, de Sébastien Fath.
5) La France protestante, de H. Dubief et J. Poujol.
6) Des souvenirs pêle-mêle, tome 2, de Maurice Ray.
7) L’œcuménisme : une nouvelle religion ? De G. Mützenberg.
8) European Pentecotalism, de l’EPTA.
9) L’identité protestante, d’Yves Brizeul.
II – D’autres références :
10) Vers des sociétés pluriculturelles, de l’AFA.
11) Introduction à la société musulmane, d’Abu Sahliel.
12) Revue d’histoire et de philosophie religieuses.
13) Des sources pour l’histoire des femmes, d’Annick Tillier.
14) La Tour d’Auvergne, de François Moal.
15) Une autre manière d’être chrétien en France, de S. Fath.