La Bretagne est une terre majoritairement catholique et parler de protestantisme dans cette région, sans connaître tous les aspects ou en mentionner toutes les facettes, c’est s’aventurer sur un terrain délicat… Il est évident que le protestantisme breton, et...
Le pasteur Yvon Charles !
Portrait du fondateur du Centre Missionnaire…
Par les amis du CMEB | 18 mai 2021
Le Centre Missionnaire a vu le jour au début des années soixante. Il a été fondé par le pasteur Yvon Charles, fidèlement épaulé et soutenu par son épouse Anne-Marie ; dans le but de prouver modestement la réalité de l’existence de Dieu sur le terrain concret des paroles et des actes. Être humblement et fidèlement un « signe » (pour reprendre les propres paroles du fondateur), signe spirituel et pratique de l’authenticité et de l’actualité de l’Évangile : « Il est possible de vivre fidèlement et scripturairement l’Évangile aux XXe et XXIe siècles, car Dieu est vivant et Il est à côté de nous !..» Depuis, cette œuvre est devenue une référence notable par son exemple, sa foi et son témoignage qui rayonnent en France et bien au-delà…
La vocation de l’œuvre est donc liée à celle du pasteur fondateur sans oublier l’épouse qui se tient à ses côtés depuis le début ! « Je lui ferai une aide semblable à lui. » a dit le Seigneur mettant la femme aux côtés de l’homme…
L’hommage émouvant que rendait le pasteur Yvon Charles à sa femme dans l’interview parue en 2012, dans le Document Expériences N° 168, nous montre la réalité de ce verset biblique, et nous donne un témoignage humble, mais fort, en ce domaine important qu’est le mariage :
« Et que dire de ma femme Anne-Marie, « épouse de ma jeunesse », qui dès le commencement et jusqu’à aujourd’hui a été, et est, un soutien sûr et d’une fidélité sans faille, dans la vie de tous les jours, comme dans le service de Dieu et des autres ! Elle a fait montre au cours de toute cette marche si exigeante de beaucoup d’abnégation, de consécration, de courage et de foi, tant en éduquant avec moi nos quatre enfants (qui tous marchent avec Dieu et le servent dans le cadre de l’œuvre, ayant par ailleurs fort bien réussi dans leurs études), – sans oublier maintenant nos petits-enfants et nos arrière-petits-enfants – que dans la tâche qui est sienne à mes côtés au Centre Missionnaire. »
C’est donc tout naturellement que nous débutons la série de portraits annoncée avec celui du pasteur-fondateur et président du Centre Missionnaire de Carhaix : le pasteur YVON CHARLES ! Nous tenons à remercier tout particulièrement le pasteur Franck Keller, pour avoir pris le temps de répondre à nos questions et nous avoir transmis de précieuses informations, sans quoi cela n’aurait pas été possible.
Une brève notice biographique…
Né en septembre 1938, fils de François CHARLES et de Françoise MASSON. Pasteur, journaliste, fondateur du Centre Missionnaire Évangélique de Bretagne à Carhaix (Finistère), des revues Documents « Expériences », Femme Chrétienne et Regard d’Espérance, d’un groupe scout, de diverses associations, promoteur de relations interdénominationnelles et de l’œcuménisme en milieu évangélique, du mouvement charismatique en France, de la régionalisation de la Fédération Protestante…
Marié avec Anne-Marie COËNT, de cette union sont nés 4 enfants : Samuel, Annaïck, Gaëlle et Erwann.
Yvon Charles a fréquenté dans son enfance l’église baptiste de Morlaix (pasteur Alfred Somerville), fondée par le missionnaire gallois John Jenkins, mais il habita Carhaix durant son adolescence. Comme il le disait lors d’un interview paru dans le Document « Expériences » n° 168 :
« Je n’allais, dans mon enfance, au Temple de Morlaix (Temple Baptiste, au statut double : Baptiste et Réformé, héritage du passé du protestantisme en Bretagne), que lors des vacances scolaires, les moyens de locomotion n’étant pas à l’époque ce qu’ils sont maintenant. J’y allais toujours avec joie, mais seulement quelques fois l’an. Par ma famille maternelle, nous étions rattachés à cette église, et bien que dans le cadre familial, la piété n’ait pas été très développée, elle existait cependant.
Certes, j’avais dans cette enfance vécu quelques expériences qui m’avaient marqué, mais comme nous habitions loin de toute église, ces expériences initiales sont restées très circonscrites, bien que réelles. Et dans l’adolescence et la vie de jeune homme, ce ne furent plus que de lointains souvenirs.
Je crois profondément que si à cette époque j’avais eu le privilège de grandir dans le cadre d’une église vivante, je ne me serais jamais éloigné de l’Évangile, car dès mon enfance, j’aspirais profondément à suivre Jésus-Christ. »
Il était footballeur de talent, journaliste professionnel (quotidiens Ouest-France puis Le Télégramme) et jeune marié quand il fit une nouvelle expérience avec Dieu qui bouleversa le cours de sa vie. Il rencontre le Christ, après quelques expériences marquantes, l’Évangile est devenu premier dans sa vie et toutes choses sont devenues nouvelles (voir Document Expérience n° 168). Il s’engagea en 1962 dans le pastorat au sein des Assemblées de Dieu de France (ADD). Il assure alors des réunions à Carhaix et à Morlaix.
En 1967, il crée à Carhaix (ville de 8 000 habitants en zone rurale) le Centre Missionnaire, autour de trois axes fondamentaux :
– un message (basé sur la fidélité aux grands faits chrétiens et l’autorité de la Bible),
– une équipe (avec le partage communautaire et le témoignage d’une entraide vécue au quotidien),
– et un lieu (d’où rayonne l’Évangile et qui soit aussi un lieu de ressourcement, d’accueil et d’écoute ouvert 24 h/24).
Il veut montrer à ses contemporains que l’Évangile est toujours actuel. L’évangélisation entreprise est directe (réunions dans les campagnes, distribution de plusieurs centaines de milliers d’évangiles…) mais aussi indirecte, par le témoignage au travail parmi les hommes, vision des « missionnaires ouvriers », création d’une petite ferme… entraide communautaire. L’équipe missionnaire comporte des adultes engagés au service de Dieu, dont une dizaine de diaconesses s’étant engagées dans le célibat. La vie est semi-communautaire pour préserver l’équilibre de la vie familiale. Actuellement l’office du milieu du jour, suivi par un repas communautaire, regroupe environ 120 personnes. L’office dominical est, lui, suivi par quelque 200 personnes.
Le Pasteur Yvon Charles et son épouse Anne-Marie en 1974 (Photo issue du reportage Présence Protestante sur le CMEB : « La Bible et la Vie » de 1974)
La communauté missionnaire du Centre Missionnaire qui compte aujourd’hui plus de 80 membres… (source : centremissionnaire.org)
Un riche parcours au service de Dieu…
Pasteur au sein des Assemblées de Dieu de 1962 à 1976, Yvon Charles apporte des prédications lors de conventions nationales, et siège dans divers comités : Radio (« Christ Vous Appelle »), Missionnaire, Presse, avec la revue «Viens et vois», c’est sur son initiative que le titre change et devient «Pentecôte». Il se lie particulièrement alors avec les pasteurs Clément Le Cossec, Charles Heuzé, Roger Copin, Marcel Marchioni…
La collaboration avec le pasteur Le Cossec sera particulièrement étroite, se traduisant dans les années 1965 par la rédaction des documents « Vie & Lumière » (auxquels succèderont en 1971 « Les Documents « Expériences » »), mais aussi par la participation à des grands rassemblements au Centre International Tsigane (Loiret) ou plus tard à d’autres pastorales parmi les Roms ou les Gitanos du sud de la France.
Les enquêtes effectuées dans le cadre du journalisme chrétien amènent Y. Charles à rencontrer de très nombreuses personnalités : David Wilkerson, John Sherrill, Kevin Ranaghan, J.P. Regimbal, David du Plessis, Oswald Smith… en Amérique (1). André Scémama, André Chouraqui, David Ben Gourion, Igaël Yadin… en Israël (2). René Pache, Walter Hollenweger, Lucas Vischer, les pasteurs Pradervent, Molender… au Conseil œcuménique des églises de Genève (3). Charles Westphal, Franck Michaeli, André Parrot… le grand rabbin Kaplan, le baron de Rothschild… à Paris, etc.
(1) Y. Charles, R.P. Regimbal et C. Le Cossec aux USA en 1970 (Photo centremissionnaire.org)
(2) C. Le Cossec et Y. Charles en Israël en 1967 (Photo Document Vie & Lumière n°37)
(3) Yvon Charles et Lucas Visher à Genève en 1970 (Photo Document Vie & Lumière n°49)
Nicky Cruz et Yvon Charles à Londres en 1966 (Photo Document Vie & Lumière n°26)
Y. Charles, C. Le Cossec et O. Falg au Centre Missionnaire (Photo clement-le-cossec.org)
La vision de l’Église Universelle
Dès le début de son ministère le pasteur Yvon Charles a le souci de vivre la dimension de « l’Église Universelle », c’est-à-dire de reconnaître des frères en Christ, s’il y a lieu, au-delà des barrières des dénominations. Dans ce but, dès le début de son ministère, il se rend au Danemark et au Pays de Galles. Dès la création du CMEB, il met en place des rencontres pastorales interdénominationnelles deux fois par an. Pasteurs réformés, baptistes, pentecôtistes se retrouvent pour étudier la Bible ensemble (parmi les habitués de ces rencontres, citons les pasteurs Oechsner de Coninck, Gaston Ramseyer, Charlie Schinkel, Daniel Lhermenault …). S’y rajoutent des rencontres prêtres pasteurs après le voyage effectué fin 1970 au Canada et aux USA pour y étudier le développement du mouvement charismatique en milieu catholique. Ce voyage accompli avec le pasteur Clément Le Cossec aura un grand retentissement en France et est considéré comme un des éléments favorisant le développement de ce mouvement dans le catholicisme français – notamment avec la venue au CMEB puis en divers lieux du RP Regimbal, (voir thèse d’Evert Veldhuizen). Yvon Charles et Thomas Roberts vont également mettre en place les rencontres de concertation de responsables protestants du mouvement charismatique à Saint-Cyr-au-Mont-D’or.
Le mouvement charismatique qui se répand ensuite interpelle les responsables des églises historiques et de l’œcuménisme officiel. Yvon Charles est souvent sollicité alors pour participer à des rencontres, émissions… le pasteur Georges Appia, chargé des relations œcuméniques pour les églises luthéro-réformées l’invite à participer à la première rencontre œcuménique nationale de Chantilly (1974). Il sera longtemps un des rares – voire le seul – évangélique de ces rencontres triennales.
Yvon Charles devient un des acteurs du dialogue œcuménique sur la Bretagne, et de nombreuses sessions se tiennent au CMEB, qui accueille donc des personnalités comme le pasteur Jacques Maury, le cardinal Gouyon archevêque de Rennes, les responsables de l’Abbaye de Timadeuc… et à plusieurs reprises les responsables nationaux catholiques et protestants à l’œcuménisme. En 1975, le CMEB devient membre correspondant de la Fédération protestante de France, entraînant dans son sillage le pasteur Le Cossec avec la Mission Tsigane et quelques autres, puis membre à part entière (jusqu’en 2010) en intégrant le Département des Communautés, dont les rencontres nationales se tiennent à deux reprises à Carhaix (1980 et 2000). Le pasteur Yvon Charles participe à diverses instances de travail de la FPF, notamment au Forum œcuménique, mais aussi à diverses réunions plus restreintes étudiant le phénomène des sectes, la laïcité, le mouvement charismatique… Des liens de collaboration particulièrement fraternels se nouent alors avec les pasteurs Jacques Maury, Pierre Chrétien, et se poursuivront avec leurs successeurs à la tête de la FPF ; Jacques Stewart et Louis Schweitzer qui feront le voyage en Bretagne pour des réunions de travail et visiter le Centre missionnaire.
L’Assemblée Générale de la Fédération protestante réunie à La Rochelle (novembre 1983) avait exprimé la nécessité et l’urgence de la régionalisation de la FPF. Le pasteur Yvon Charles sera le principal artisan de cette première concrétisation régionale. L’antenne bretonne de la FPF est créée en mars 1985. Parmi les cinq membres du comité de coordination qui animent cette instance, Yvon Charles a en charge les relations avec les élus, la presse et l’église catholique. Des visites systématiques sont organisées auprès des responsables régionaux, préfectures, conseils généraux, évêchés… pour présenter la nouvelle instance protestante. Les autres membres du comité sont Étienne Brunel et Yves Noyer (réformés), Henri Razzano (baptiste) et Charles Gloaguen (apostolique).
Y. Charles, R.P. Regimbal et C. Le Cossec aux USA en 1970 (Photo site centremissionnaire.org)
Les diaconesses protestantes luthériennes alsaciennes de Hohrodberg en visite au CMEB (Photo « Les Documents « Expériences » »)
Compte rendu de la régionalisation de la FPF (Photo Centre Missionnaire Carhaix)
Jacques Stewart (alors président de la FPF) en visite au CMEB en compagnie du fondateur : Pasteur Yvon Charles (Photo « Les Documents « Expériences » »)
Le scoutisme et les activités de jeunesse…
Le pasteur Yvon Charles avait dans sa jeunesse participé à des camps scouts avec la troupe du Rincy, et en avait été marqué. Il décide de fonder un groupe scout à Carhaix en 1969. Il milita activement pour le maintien d’un scoutisme traditionnel au sein du mouvement unioniste, avec l’aide d’autres responsables scouts comme le pasteur Mikaël de Hadjelatché (avec qui il sera lié d’une amitié indéfectible), Serge Oberkampf, Jean-Mathieu Prévôt… En 1976, le groupe « Ar Menez » du Centre Missionnaire assure la responsabilité de la province Bretagne Val de Loire de la FEEUF. La troupe Ar Menez devient une des plus importantes de la région (jusqu’à 271 licenciés en 1993). Les camps de formation de responsables organisés à Carhaix aboutissent à la création de plusieurs troupes en France et à travers le monde (Suisse, Espagne, Burkina Faso…). Yvon Charles est amené à créer son propre mouvement en 1981, « L’Aventure Scoute Aujourd’hui », et un rapprochement a alors lieu avec des responsables scouts français comme Marcel Le Page (Éclaireurs Neutres de France) ou Pierre Géraud-Keraod (Scouts d’Europe) dont certains font le voyage à Carhaix pour mieux connaître la troupe fondée par le pasteur Yvon Charles.
Le visiteur de passage au Centre Missionnaire de Carhaix est marqué par la présence et la tenue des jeunes, très nombreux dans l’assemblée. C’est que le pasteur Yvon Charles leur porte une attention particulière (cf. site du CMEB activités de jeunesse). Pour eux, il organise des camps et retraites spécifiques afin de répondre au mieux à leurs besoins. Ils ont aussi à leur disposition terrains de foot, de tennis, poneys… Ils aiment à se retrouver au CMEB où ils peuvent également se rendre utiles et donner un coup de main en équipe.
Le journalisme au service de Dieu…
Yvon Charles est resté journaliste professionnel autant que ses forces le permettaient. Il avait quitté les quotidiens « Ouest-France » et « Le Télégramme » pour travailler pour l’hebdomadaire « Paysan Breton », pour lequel il suivit particulièrement les grandes manifestations du monde agricole breton du début des années 1960, et côtoye des hommes marquant la région tels Hervé Bude de Guébriand ou Alexis Gourvennec.
Sa formation journalistique le pousse dès 1965 à créer avec Clément Le Cossec la version dossier (documents) du journal Vie et Lumière de la mission tsigane, puis en 1968 à créer un premier journal publié au Centre missionnaire « Femme Chrétienne » (qui existe toujours). C’est en plein vol, au-dessus de l’Atlantique, qu’il propose à Clément Le Cossec la création des « Documents Expériences » dont le premier numéro, consacré au réveil des « Jesus People » de Californie, paraît début 1971. Il comporte notamment une interview du pasteur David Wilkerson. Le second numéro est consacré aux «catholiques charismatiques», résultat d’une enquête réalisée au Canada et aux USA. Ces deux parutions auront un certain retentissement dans le monde protestant francophone et attireront l’attention des responsables religieux sur ces mouvements de l’Esprit outre-Atlantique. En 2008 (avec le n° 151), les Documents « Expériences » paraissent sous une nouvelle forme qui s’inspire de la dernière revue du Centre Missionnaire : « Regard d’Espérance ».
Cette dernière, mensuelle et gratuite, est créée en décembre 1985 et tirée alors à 5600 exemplaires. Elle connaît un accueil tout à fait exceptionnel dans la population locale. Le pasteur Charles envisageait la création d’une radio locale, mais l’investissement humain aurait été trop important, et il eut alors la pensée d’un mensuel gratuit. Financé entièrement par la publicité, il permet un réel dialogue avec la société. Il comporte diverses rubriques (histoire, économie, vie locale, conseil juridique ou du médecin…), mais les articles les plus marquants restent l’éditorial évoquant souvent un fait de société et l’interview. Hommes politiques, universitaires, artisans, acteurs de la vie économique… de tous horizons peuvent s’exprimer longuement et ainsi partager leur quotidien et leurs engagements. « Regard d’Espérance contribue à sa manière à la respiration démocratique du pays de Carhaix et à la nécessaire confrontation des idées. » écrivait une personnalité interviewée. La formule la plus souvent entendue à ce sujet est qu’il est très attendu et lu de la première à la dernière ligne. Il est actuellement tiré à 9 000 exemplaires et diffusé bien au-delà de la Bretagne Centrale.
Premier Document Vie et Lumière, n°24 – 1965
Femme Chrétienne, septembre 2021
« Les Documents « Expériences » », n°151 – juin 2008
Regard d’Espérance, n°335 – septembre 2021
Un ministère et une œuvre qui s’inscrivent dans une vision forte de l’Église universelle…
Le désir de manifester la réalité de l’Église universelle a toujours habité le pasteur Yvon Charles, et l’a amené à rencontrer des chrétiens de diverses traditions. Ainsi, il a été reçu par différents dignitaires du christianisme oriental à Jérusalem, au monastère Sainte Catherine au Sinaï, au Mont Athos. Il a également rencontré à Rome le secrétaire et coordinateur du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens (Mgr Duprey)… Le CMEB, membre de l’Alliance évangélique au moment de la création du Conseil national des évangéliques de France, est devenu membre fondateur de cette instance, sans pour autant pouvoir y demeurer, pour des raisons statutaires.
Dès l’origine du Centre missionnaire, le pasteur Yvon Charles a créé un Centre de formation pastorale, missionnaire et diaconale pour des jeunes ressentant l’appel au service de Dieu. Ainsi des dizaines de jeunes de différentes dénominations, et d’une vingtaine de pays (de Scandinavie, d’Europe, d’Amérique et surtout d’Afrique) sont venus passer un temps au Centre missionnaire, se côtoyant et apprenant à se connaître, se respecter, et bénéficiant de cours, mais surtout de la vie spirituelle, fraternelle et pratique de frères et sœurs engagés dans le service de Dieu. Beaucoup se retrouvent maintenant en poste de responsabilité dans leur pays d’origine. Des pasteurs viennent également en formation complémentaire.
Les liens tissés à l’occasion de cette formation subsistent. Le pasteur Yvon Charles a tenu à garder vivant le vaste réseau fraternel de collaboration et d’entraide constitué par les milliers de pasteurs, d’églises, d’œuvres, de chrétiens et d’amis du Centre Missionnaire, grâce à la création de l’AICM : Action Internationale du Centre Missionnaire. C’est aussi une manière de manifester la réalité de l’Église Universelle.
Y. Charles et Mgr Duprey à Rome (Photo Centre Missionnaire.org)
Voyage en Israël (Photo « Les Documents « Expériences » »)
Mont Athos au Sinaï (Photo « les Documents « Expériences » »)
Centre de formation pastorale du CMEB (Photo AICM)
(Sources : correspondance avec le pasteur Franck Keller ; site Centre Missionnaire de Carhaix ; Site AICM (Action Internationale du Centre Missionnaire) ; site Les Documents Expériences ; Site le journal Regard d’Espérance ; Site l’église protestante de Vannes ; Notice biographique du pasteur Yvon Charles dans le Dictionnaire Biographique des Protestants Français de 1787 à nos jours ; L’ensemble des revues « Documents Vie et Lumière » et « Documents Expériences », particulièrement le n° 168 de septembre 2012 « 50 ans après… » ; Evert Veldhuizen, Thèse de doctorat sur le renouveau Charismatique (Paris IV 1995) ; Émissions de « Présence protestante » -ORTF- des 2 juin et 25 août 1974, et -France 2- du 18 septembre 1988 ; Émission de radio Breizh du 31/10/2017 : interview du pasteur Samuel Charles ; Reportages dans « le Protestant de l’Ouest » de juin 1976 et mai 2003 ; journal « Certitude n°106 de 1982 ; « Invitation » de mars 2006 ; Hors série n° 4 du « Christianisme au XXe siècle » 1991…)